La belle plaisance et les vieux gréements à l'honneur !

Peinture marine de l'Infanta, un voilier classique d'une grande beauté, à l'occasion de la Brest Classic Week de 2010. Une des toiles présentées par l'artiste, sur le thème des voiliers classiques et vieux gréements, à l'occasion de la manifestation culturelle organisée par l'académie des arts et sciences de la mer à Séné (près de Vannes) du 1er au 17 mars 2013.

Pour la petite histoire, ce voilier d'exception est un yawl conçu par l'architecte naval Philippe Rhodes en 1946 puis construit à New York en 1947, dans le chantier Kretzer Boatworks. Au moment où cet article est rédigé, il est inscrit au British Classic Yacht Club, sur le site internet duquel vous pourrez trouver davantage d'informations, en cliquant ici !

Vous pourrez le retrouver sur les lignes de départ des régates classiques et des plus beaux rendez-vous de la belle plaisance (voiles de Saint Tropez 2013...)

Visite de ma galerie de peintures en cliquant ici Henri Le Goff - Galerie de peintures

Meilleurs voeux pour la nouvelle année 2013 ! Que les bienfaits de l'air iodé et la fraîcheur des embruns de nos côtes de Bretagne profitent au plus grand nombre cette année encore !

Vieux gréements en rade de Brest,

détail du tableau "La belle Angèle aux tonnerres de Brest 2012"

Bienvenue à Brest, la cité du Ponant !

Qu’ils soient Ti Zef, citadins du centre ville de Brest et de la rive gauche de la Penfeld, ou Yannick, c’est-à-dire habitants de la rive droite de la Penfeld, des  quartiers  de Recouvrance et au-delà, souvent enfants de l’arsenal, les Brestois sont unanimes pour qualifier la rade de Brest comme la plus belle rade du monde !!!

Elle est bien belle, il est vrai, la rade de Brest, pour le plaisancier qui profite des joies de ce plan d’eau bien abrité, navigable toute l’année, mais ouvert, par le goulet de Brest, aux vents de l’Atlantique.

Les randonneurs du GR34 comme les promeneurs plus tranquilles ne sont pas en reste, car de nombreux points de la rade bénéficient d’une vue formidable !

On pourra citer, pour Brest et ses alentours immédiats : l’entrée du goulet de Brest, avec le petit port et la plage familiale de Sainte-Anne du Portzic, le phare du Portzic, sentinelle vaillante assurant le contrôle des entrées et venues, la pittoresque grève de la maison blanche, avec ses cabanes de pêcheurs colorées, la base navale de Brest, offrant une vue sur le port militaire de Brest, le jardin des explorateurs de Brest et sa vue sur le château de Brest, le port de plaisance du château, la plage du moulin blanc, l’incroyable vue du pont de l’Elorn ou du pont Albert Louppe désormais lieu de promenade interdit à la circulation automobile.

S’éloignant de Brest, on pourra ensuite citer, encerclant la rade de Brest, la pointe de l’Armorique, en Presqu’île de Plougastel, l’abbaye et le récent pont de Landévennec, le charmant port du Fret et la pointe des Espagnols.

Grâce à sa profondeur et sa position abritée des vents dominants, la rade de Brest  offre un point d’appui pour les navires de fort tonnage (activités d’entretien naval et escales de paquebots au port de commerce, activités militaires au sein de la base navale et de la base opérationnelle de l’Ile Longue). Comme la baie de Douarnenez, elle offre aussi un refuge apprécié, en cas de tempêtes pour les navires de passage.

Pour ceux qui souhaitent avoir un aperçu de la rade par la mer mais qui n’ont pas accès à une embarcation de plaisance privée, il y a toujours la possibilité de découvrir la rade de Brest sur les vedettes  Azénor. Les départs se font du port de commerce ou du port de plaisance, face à l’entrée de l’aquarium Océanopolis, infrastructure touristique la plus fréquentée du Finistère, avec plus de 400 000 entrées annuelles !

Les amateurs d’art et de peinture feront enfin bien entendu une halte au musée national de la Marine puis au musée des beaux arts de Brest. Au musée de la Marine, installé dans le château de Brest, ils pourront non seulement découvrir l'histoire maritime de la ville, de son arsenal et de la Marine française, mais aussi admirer une belle collection de maquettes, objets, sculptures et bien entendu peintures marines, exécutées pour nombre d'entre elles par des artistes de la longue et prestigieuse lignée des peintres officiels de la Marine !  Au musée des beaux arts, ils pourront admirer des peintures marines et bretonnes, des œuvres postimpressionnistes, une salle dédiée à l’école de Pont Aven et aux Nabis... On pourra citer parmi les artistes peintres les plus renommés des noms tels qu’Edouard Manet, Paul Sérusier, Eugène Isabey, Pierre Bonnard, Maurice Utrillo, Georges Lacombe, Mathurin Méheut, Sydney Lough Thompson ce Néo-zélandais Concarnois d’adoption...

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 La Belle Angèle aux "Tonnerres de Brest" 2012 (détail) - Huile sur toile - 2012

Eh non ! Il ne s'agit pas du tableau "La belle Angèle" de Paul Gauguin, exposé au musée d'Orsay à Paris, mais de la réplique d'un chasse marée nommé l'Utile, qui a oeuvré le long de nos côtes les 19 et 20ème siècle.

Ce beau voilier né grâce à l'initiative et au travail acharné d'une association aujourd'hui appelée du même nom, la belle Angèle, est basé au port de Pont-Aven. Et il doit bien son nom à "La belle Angèle", immortalisée par Paul Gauguin en 1889. Hôtelière à Pont-Aven, Marie-Angélique Sarte la belle Angèle, qui a servi de modèle à l'artiste pour ce portrait, passait, dit-on, pour l'une des plus belles femmes du pays !

Pont-Aven est une cité d'art qui a attiré et inspiré, - et c'est encore le cas aujourd'hui - , de nombreux artistes ! Au point que cette petite cité du sud Finistère de moins de 3000 âmes, située à mi-chemin entre Concarneau et Quimperlé, est même surnommée "la cité des peintres".

L'histoire d'amour entre Pont Aven et les peintres remonterait à la fin du 19ème siècle, période à partir de laquelle de nombreux peintres, notamment des peintres étrangers, américains, britanniques et polonais, vinrent y séjourner. Des peintres de styles et de courants différents (synthétisme, impressionnisme, postimpressionnisme, nabi...), dont certains sont devenus très célèbres, ont contribué à forger la notoriété artistique de Pont Aven : Ernest de Chamaillard, Emile Bernard, Henry Moret, Maxime Maufra, Paul Sérusier et  Paul Gauguin biensûr. Au point que l'on parlera d'eux par la suite sous le timbre d'Ecole de Pont Aven.

Aujourd'hui la perite cité, qui  n'a pas renié ce passé artistique prestigieux, héberge de nombreuses galeries d'art. Les amateurs de peinture trouveront enfin un moyen privilégié de s'imprégner de cette époque en visitant le musée des beaux arts de Pont-Aven, consacré principalement aux peintres de l'école de Pont-Aven et au mouvement nabi.

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